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Le spectacle

Claveciniste, chambriste et directeur artistique de l’ensemble Le Caravansérail, Bertrand Cuiller a souvent eu l’occasion de se produire au théâtre de Caen. Lors d’un récital donné la saison dernière, il a partagé la relation toute particulière qu’il entretient avec François Couperin, grand compositeur du XVIIIe siècle.

Après avoir enregistré une intégrale des œuvres pour clavecin de Jean-Philippe Rameau, Bertrand Cuiller s’est engagé dans la même aventure avec Couperin. Le premier volume, Couperin l’alchimiste, un petit théâtre du monde (harmonia mundi), explore l’extraordinaire catalogue du maître qui publie, entre 1713 et 1730, quelque 240 pièces pour clavecin au sein de quatre livres, eux-mêmes divisés en 27 ordres (ou suites).

À l’ordre chronologique, Bertrand Cuiller préfère rapprocher les œuvres par thèmes, plongeant avec gourmandise dans un corpus aux titres délicieusement mystérieux. Loin des traditionnelles suites de danse, le compositeur est un fin observateur de son époque. Ses pièces pour clavecin sont autant de portraits, tantôt ironiques ou poétiques, qu’il dresse du monde qui l’entoure.

Le jeu et la sensibilité de Bertrand Cuiller subliment la science musicale de Couperin, dont le raffinement et les infinies nuances n’ont pas fini de subjuguer les auditeurs.

 


Distribution

Bertrand Cuiller clavecin


Programme

François Couperin (1668-1733)

Extraits des 3e, 4e, 11e et 27e ordres 

 


La presse en parle

« Avec ces pièces tantôt habil­lées d’une polyphonie fastueuse, ­tantôt esquissées d’un trait gracile, Ber­trand Cuiller ne rend pas seulement justice au compositeur surdoué, mais aussi au peintre, au poète, à l’éditorialiste et au fin connaisseur du cœur humain qu’était François Cou­perin. »

Télérama