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Le spectacle

Dramma per musica en trois actes de Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
livret anonyme d’après Alcina delusa da Ruggiero d’Antonio Marchi
inspiré d’Orlando Furioso de L’Arioste
créé au Covent Garden de Londres le 16 avril 1735

L’enchanteresse Alcina transforme en végétal, ruisseau ou animal les hommes qu’elle attire sur son île paradisiaque. Au seul chevalier Ruggiero, elle laisse sa forme humaine. Envoûté, ce dernier en oublie sa fiancée, la vaillante Bradamante, déjà en route pour le délivrer, tandis que, vaincue par l’amour, la tyrannique Alcina se défait peu à peu de son armure d’arrogance.
Sortilèges amoureux, stratagèmes guerriers, déguisements et rebondissements à foison : Alcina est un opéra à l’intrigue exubérante. Pour exprimer toutes les émotions de ses personnages – fierté, colère, exaltation, ravissement, sensualité… – Haendel imagine une partition fougueuse. Pas moins de six arias pour Alcina ! Un véritable feu d’artifice vocal qui justifie son triomphe lors de sa création à Londres en 1735. 
Servi par une distribution internationale d’exception – dont la soprano vedette canadienne, Karina Gauvin –, Alcina est ici mis en scène par Jiří Heřman. Dans la fosse, le chef Václav Luks, à la tête de son ensemble baroque Collegium 1704, donne toute son énergie et son talent à cette partition virtuose, parmi les plus populaires d’Haendel. 

FOCUS
Grand nom de la scène lyrique tchèque, Jiří Heřman est ancien directeur du département opéra du Théâtre National de Prague (l'équivalent de l'Opéra National de Paris en France). Cette nouvelle mise en scène est ici produite par le Théâtre National de Brno. Classée ville créative de musique de l'UNESCO, la capitale morave, ville natale de Janáček, est la deuxième capitale musicale tchèque après Prague. 


Distribution

Collegium 1704
Collegium Vocale 1704
Václav Luks direction musicale
Jiří Heřman mise en scène 
Dragan Stojčevski décor
Alexandra Grusková costumes
Jan Kodet chorégraphie
Daniel Tesař lumières


avec 
Karina Gauvin, Mirella Hagen, Ray Chenez, Václava Krejčí Housková, Krystian Adam, Andrea Široká, Tomáš Král


La presse en parle

« Une Alcina européenne au sommet. [...] Une envoûtante version du chef-d'œuvre de Haendel[...] La version très réussie du tchèque Jiří Heřman transforrme la scène [...] en temple de l'illusion, tout entier dédié à la magicienne Alcina. [...] Distillant des pianissimos de cordes à l'onctuosité de nectar ; déchaînant les éléments sur fond de tempêtes orchestrales - l'opéra n'en manque pas ; ou mettant en exergue un solo de flûte avec la plus grande des subtilités, Václav Luks révèle les charmes infinis d'une partition toujours aussi ensorcelante. » Le Figaro

« Karina Gauvin joue une Alcina très juste dans l’amour et la déploration, convaincante dans ses récits et ses pianissimos filés. » Diapason

« Comme les battements du cœur de cette sorcière amoureuse résonnent avec la musique de Haendel et dans la voix de Karina Gauvin, le public ensorcelé applaudit avec enthousiasme. » Olyrix

« Solistes, choristes et danseurs méritent tous d’être mentionnés, car la magie de la production repose sur la combinaison parfaite de tous les moyens d’expressions émotionnelles. » novinky.cz

« Václav Luks a dirigé avec un engagement total et dans la plus absolue symbiose avec les protagonistes. » Klasika Plus

« La magie [des] sonorités saisit les auditeurs et ne les lâche pas, à l’instar d’Alcina qui piège fatalement ses amants. » actualne.cz

« La partition regorge de splendides parties vocales qui mêlent des mélodies envoûtantes à une intrigue dramatique et à une vraie profondeur des sentiments. » Opera Plus 


Créé en coproduction avec le Théâtre National de Brno, le théâtre de Caen et Opéra Royal - Château de Versailles Spectacles.
Avec le partenariat exceptionnel de Collegium 1704 et le soutien du Gesamtkunstwerk Bratislava et de Bohemian Heritage Fund.

Le projet est réalisé avec le soutien du ministère de la Culture de la République tchèque.