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Le spectacle

Déchaînement des quatre Éléments exhortés par la Justice divine, cris de frayeur engloutis par la montée des eaux, air triomphant de la Mort sur un rythme de tarentelle, arc-en-ciel rédempteur… Il Diluvio universale relate l’épisode du déluge biblique avec une efficacité dramatique redoutable. Oublié pendant plus de trois siècles, l’oratorio, joué pour la première fois en 1682, doit sa redécouverte au chef argentin Leonardo García Alarcón, insatiable explorateur de pépites baroques délaissées.
Depuis sa recréation en 2010, chaque représentation permet de faire résonner l’œuvre d’une profonde originalité et d’une rare puissance de Michelangelo Falvetti, maître de chapelle de la cathédrale de Messine en Sicile, compositeur désormais passé à la postérité. Sous la direction fougueuse de Leonardo García Alarcón, à la tête de Cappella Mediterranea et du Chœur de chambre de Namur, les solistes convoquent les passions humaines et célestes les plus intenses, dans un véritable déluge d’émotions. Alors qu'une crise climatique majeure est au cœur de l'actualité, cet ouvrage racontant le mythe de Noé trouve un écho tout particulier dans notre monde contemporain.


Distribution

Ensemble Cappella Mediterranea
Chœur de chambre de Namur
Leonardo García Alarcón direction (18 musiciens, 17 choristes)

avec
Ana Quintans Rad (soprano)
Ana Vieira Leite Natura humana (soprano)
Valerio Contaldo Noé (ténor)
Matteo Bellotto Dio (basse)
Rachel Redmond Acqua (soprano)
Kacper Szelążek La Morte (contre-ténor)
Anthea Pichanick Giustizia Divina (alto)


Programme

Michelangelo Falvetti (1642-1692) Il Diluvio Universale


La presse en parle

« On peut lui faire confiance : Leonardo García Alarcón a habitué ses auditoires à de vraies fêtes musicales, luxuriantes, sensuelles et chamarrées. [...] Leonardo García Alarcón est désormais un chef baroque recherché dans toute l’Europe. » Télérama

« [Un] aventurier génial prêt à toutes les conquêtes, pourvu qu’elles servent la musique. » Le Monde


En savoir plus

Chef d’orchestre, claveciniste et compositeur argentin, Leonardo García Alarcón est devenu en quelques années une figure incontournable réclamée par les plus grandes institutions musicales et lyriques, de l’Opéra de Paris au Teatro Colón de Buenos Aires en passant par le Grand-Théâtre de Genève, ville où il a fait ses premières armes. Les Indes Galantes, opéra de Rameau qu’il a dirigé en 2019 à l’Opéra de Paris demeure une production mythique. En 2022, il dirige Atys de Lully dans la mise en scène d’Angelin Preljocaj, au Grand Théâtre de Genève et à l’Opéra Royal de Versailles.