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Le spectacle

L’amour avance parfois masqué, vous prenant par surprise, et vous gagne, après toutefois quelques épreuves et quiproquos. Voire les ruses d’un tiers un peu trop zélé… Il en est ainsi dans cette célèbre pièce de Marivaux. Fou d’amour pour Araminte, Dorante, jeune homme désargenté, se fait engager comme intendant dans sa maison, avec la complicité de son ancien domestique, le rusé Dubois. Mais Araminte, poussée par sa mère, est promise à un autre. Dubois – qui semble connaître les autres mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes – entend bien tirer les fils de tout ce petit monde pour parvenir à ses fins : l’union d’Araminte et Dorante. « Quand l’amour parle, il est le maître, et il parlera. » Foi de Dubois ! Le langage est aussi le maître chez Marivaux, qui excelle à décortiquer le sentiment amoureux. Et il a, dans cette comédie de 1737 – l’une de ses plus célèbres – une double fonction : mentir et manipuler mais aussi accéder à la vérité des sentiments. Après avoir déjà séduit public et critiques avec La Seconde Surprise de l’amour (en 2022, au théâtre de Caen), Alain Françon retrouve l’un de ses auteurs favoris. Pour cette nouvelle mise en scène, il confie le rôle de Dubois à Gilles Privat, qui fut un Monsieur de Pourceaugnac et un Cyrano très applaudis au théâtre de Caen. Directeur du Théâtre de la Colline de 1996 à 2010, Alain Françon a reçu trois Molières. Il a depuis fondé  sa propre compagnie, le Théâtre des nuages de neige.


Distribution

Alain Françon mise en scène assisté de Marion Lévêque
Jacques Gabel décor
Joël Hourbeigt, Thomas Marchalot lumières
Marie-Jeanne Séréro musique
Pétronille Salomé costumes
Judith Scotto coiffures et maquillage
Caroline Marcadé conseil chorégraphique

Pierre-François Garel, Guillaume Lévêque, Gilles Privat, Yasmina Rémil, Séraphin Rousseau, Alexandre Ruby, Georgia Scalliet, Dominique Valadié et Maxime Terlin comédiens


Programme

comédie en trois actes et en prose de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763) créée le samedi 16 mars 1737, à l’Hôtel
de Bourgogne, à Paris, sous le nom de La Fausse Confidence


Production : Théâtre des nuages de neige. Coproduction Théâtre de Carouge ; Les Célestins, théâtre de Lyon ; Théâtre Montansier Versailles. Avec le soutien du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT.