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Le spectacle

Le Lac des cygnes de Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893)

création 2020, pièce pour 26 danseurs 

Angelin Preljocaj s’empare du mythique ballet de Tchaïkovski. S’il garde l’argument originel, il le bouscule un peu, l’inscrit dans des problématiques d’aujourd’hui, en en faisant une fable écologique. Ici, Odette, la jeune femme cygne, et Siegfried, le prince amoureux, s’intéressent à la préservation de l’environnement. Rothbart est un homme d’affaires véreux qui veut exploiter un gisement près du lac, et toujours un peu sorcier à ses heures. Et s’il garde la partition composée par Tchaïkovski, Angelin Preljocaj y insuffle aussi quelques variations électroniques. 

Le chorégraphe a longtemps attendu avant de s’emparer de ce tube, le premier ballet qu’il ait vu, celui qui est à l’origine de sa vocation même. On y retrouve avec régal les grands marqueurs qui ont fait sa signature : le goût du récit, de la narration (à l’instar de Blanche-Neige, des Nuits, accueillis au théâtre de Caen en 2009 et 2013), la force des grands tableaux portés par ses 26 danseurs, les liens entre classique et contemporain. 


Distribution

Angelin Preljocaj chorégraphie et musique

79D musique additionnelle 

Boris Labbé vidéo

Éric Soyer lumières

Igor Chapurin costumes

Youri Aharon van den Bosch assistant, adjoint à la direction artistique

Cécile Médour assistante répétitrice

Dany Lévêque choréologue 

Luc Corazza direction technique

Guillaume Rouan régie générale et son

Anaïs Silmar régie lumières

Rémy Leblond régie scène

Juliette Corazza machiniste

Fabrice Duhamel régie vidéo

Magali Devaux costumière

avec

les 26 danseurs du Ballet Preljocaj

 


La presse en parle

« Le chorégraphe dépoussière le ballet mythique de Tchaïkovski en insufflant une énergie sombre et électrique. Comme la métaphore d'une planète en détresse. » Télérama

« Comme à son habitude, le chorégraphe excelle aussi bien lorsqu’il met en scène des danses chorales dont la précision d’orfèvre et la rapidité d’exécution coupent le souffle que dans de tendres pas de deux. » La Terrasse 

« Les cygnes dessinent sur scène la même extase esthétique que chez Petipa et Noureev. » Transfuge

« Version Angelin Preljocaj, Le Lac des cygnes tient de l’exploit. Ou comment le chorégraphe réinvente "l’Everest", comme il l’appelle, de Tchaïkovski. Et ce, sans se départir d’un hommage à Marius Petipa, auquel le ballet doit son premier grand succès (1895). Certes, le conte fantastique initial se transmue en fable écologique prégnante. Certes, quelques libertés sont prises avec la partition originale. Pour autant, Preljocaj s’inscrit bien dans une lignée romantique, celle d’une face sombre, exacerbée. Qualité des images, des costumes, des lumières et interprétation de haut niveau, tout concourt à un spectacle exceptionnel. Salué comme tel à la première représentation. » lemartimpression.fr/


Production : Ballet Preljocaj. Coproduction : Chaillot-Théâtre national de la Danse ; Biennale de la danse de Lyon 2021 / Maison de la Danse ; La Comédie de Clermont-Ferrand ; Festspielhaus St Pölten (Autriche) ; Les Théâtres - Grand Théâtre de Provence ; Théâtres de Compiègne. Résidence de création Grand Théâtre de Provence.