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Le spectacle

À la cour du Roi-Soleil, Lully règne en maître sur la vie musicale. Pourtant, quelques années avant sa mort, un autre compositeur réussit à emporter l’estime de Louis XIV. Il s’agit du jeune Michel-Richard de Lalande, quinzième enfant d’un couple de tailleurs, qui devient à 26 ans l’un des sous-maîtres de la Chapelle royale. Son influence s’étend progressivement à toute la musique de la cour. Il est nommé surintendant, maître et compositeur de la Musique de la Chambre, dirigeant ses œuvres durant quatre décennies. Sa renommée dépasse les frontières du royaume de France et son répertoire sera joué jusqu’à la Révolution.

Écrits pendant les premières années de sa carrière versaillaise, ses grands motets figurent au rang des plus extraordinaires pages de musique sacrée baroque. Donnés à la cour, mais également à l’affiche des rendez-vous privés parisiens du Concert Spirituel, ils s’imposent rapidement comme des modèles dans toute l’Europe. Mais de Lalande ne met pas son talent au seul service de Versailles. Loin des moyens fastueux que lui offre la cour, le musicien compose également des œuvres destinées aux couvents. Simple et dépouillée, la musique résonne alors dans les murs de ces maisons religieuses, d’une beauté et d’une majesté toute particulière.


Distribution

Ensemble Correspondances

Sébastien Daucé
direction musicale


Programme

Michel-Richard de Lalande (1657-1726)

Miserere Mei Deus

Veni Creator Spiritus

La Grande Pièce Royale

Dies Irae


Correspondances est en résidence au théâtre de Caen. Correspondances est soutenu par le ministère de la Culture – DRAC Normandie, la Région Normandie, la Ville et le théâtre de Caen. Il est ensemble associé à l’Opéra et la Chapelle du Château de Versailles, au Musée du Louvre et au Théâtre de l’Aquarium à la Cartoucherie. La Caisse des Dépôts et Mécénat Musical Société Générale sont grands mécènes de l’Ensemble Correspondances. L’ensemble est aidé par la Fondation Musica Solis qui réunit des mélomanes actifs dans le soutien de la recherche, de l’édition et de l’interprétation de la musique du XVIIe siècle. Il reçoit régulièrement le soutien de l’Institut Français, du Bureau Export, de l’Adami, de la Spedidam et de la SPPF pour ses activités de concert et discographiques. L’ensemble est membre de la FEVIS et du Profedim.