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Le spectacle

Avant de retrouver David Grimal aux côtés d’Anne Gastinel et Philippe Cassard dans les trios de Beethoven, le théâtre de Caen accueille à nouveau le violoniste entouré des artistes des Dissonances. Ce collectif à géométrie variable, jouant sans chef, aborde les œuvres du grand répertoire symphonique dans l’esprit de la musique de chambre. S’affranchissant des carcans traditionnels, l’ensemble affirme son absolue liberté au service de l’excellence et du partage.

Avec ce nouveau programme, David Grimal et Les Dissonances proposent une plongée au cœur du romantisme allemand, en convoquant sur scène les deux éminents compositeurs que sont Johannes Brahms et Anton Bruckner.

Dédié à Joseph Joachim, l’unique Concerto pour violon de Brahms ne rencontre pas que des admirateurs lors de sa création en 1879, à Leipzig. Il faut dire que l’extrême virtuosité exigée du soliste et les amples proportions de l’œuvre ne laissent pas indifférents. En ré majeur comme celui de Beethoven, le concerto est considéré aujourd'hui comme l’un des chefs-d'œuvre du genre.

C’est un romantisme empreint d’une profonde ferveur que l’on retrouve dans la Symphonie n° 9 de Bruckner. Malgré près de dix années de travail intense, perturbées par d’incessantes révisions de ses symphonies précédentes, le compositeur ne réussit pas à achever l’œuvre qu’il dédie à Dieu et qu’il considère comme son ultime opus.

 


Distribution

Les Dissonances 

David Grimal
direction artistique et violon


Programme

Johannes Brahms (1833-1897)

Concerto pour violon



Anton Bruckner (1824-1896)

Symphonie n° 9