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Le spectacle

comédie-ballet en trois actes (1668) de Molière (1622-1673) et Jean-Baptiste Lully (1632-1687)

créée le 18 juillet 1668 à Versailles lors du « Grand Divertissement royal »

Pécule ou particule ? À moins que seul ne l’emporte le ridicule ? Paysan nanti et odieux, George Dandin échange un titre contre sa fortune en épousant une jeune fille de noble naissance, Angélique de Sotenville. Mais l’amour ne s’achète pas. Et si le mariage est une négociation, alors les sentiments n’y ont pas leur place. C'est la leçon de cette pièce de Molière qui mêle comédie et pastorale. Les réjouissances galantes de la seconde tempèrent les péripéties grinçantes de la première. 

L’histoire de cette mésalliance permet aussi à Molière de jeter un regard acerbe sur ses pairs. Cette comédie-ballet avait été donnée pour « Le Grand Divertissement royal » de Versailles offert par Louis XIV à sa cour en 1668, afin de célébrer la paix d’Aix-la-Chapelle conclue avec l’Espagne. 

Après Le Tartuffe et Le Misanthrope, Michel Fau revient à Molière à la fois comme metteur en scène et acteur – les deux sont indissociables pour lui. Pour servir cette fable burlesque, il imagine une esthétique baroque avec la complicité de Christian Lacroix aux costumes. En 2017, le théâtre de Caen avait accueilli une précédente mise en scène de Michel Fau : Fleur de Cactus. À noter : c’est la première fois que George Dandin est redonné dans sa version intégrale et originale de comédie-ballet. 


Distribution

Michel Fau mise en scène

Gaëtan Jarry direction musicale

Christian Lacroix costumes

Emmanuel Charles décors

Joël Fabing lumières

Veronique Soulier Nguyen maquillage, coiffes et perruques

Damien Lefèvre assistanat à la mise en scène

Jean-Philippe Pons assistanat aux costumes

avec

Alka Balbir, Armel Cazedepats, Michel Fau, Philippe Girard, Florent Hu, Anne-Guersande Ledoux, Nathalie Savary comédiens

Ensemble Marguerite Louise solistes et musiciens

 


La presse en parle

Un « spectacle bien troussé, paré des beaux costumes de Christian Lacroix, dont la dynamique farcesque renforce le tragique du propos ».

Le Monde

« Avivée par les musiques de Lully, la pièce montée par Michel Fau est une réussite.»

Le Figaro

« Dans un décor doré à étages, la mise en abîme tragicomique de Monsieur Fau s'annonce vertigineuse…»>

Les Échos


Production : C.I.C.T. - Théâtre des Bouffes du Nord. Coproduction : Théâtre de Suresnes – Jean Vilar ; Opéra Royal– Château de Versailles Spectacles ; théâtre de Caen ; Atelier Théâtre Jean Vilar – Louvain-la-Neuve ; Festival de Sablé - L'Entracte, scène conventionnée ; Théâtre Impérial – Opéra de Compiègne. Action financée par la Région Île-de-France Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Remerciements Opéra national de Paris- Direction Alexander Neef ; Opéra National de Bordeaux.