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Le spectacle

En résidence au théâtre de Caen, le compositeur normand Benjamin Dupé poursuit sa réflexion sur la musique via cette fois-ci une petite forme tout en délicatesse. Il chemine ici en compagnie de l’écrivain Pascal Quignard dont l’œuvre est intimement liée à la musique. Dans La Haine de la musique, un ouvrage qui accompagne Benjamin Dupé depuis de nombreuses années, Pascal Quignard interroge sous forme de petits traités les rapports entre musique et nuit, musique et mort, musique et origines de l’humanité… 

À la profondeur du texte, érudit et sensible, répond l’architecture de la musique. À sa forme étonnante, entre méditation, conférence, discours politique, conte et confession, répondent la virtuosité et la capacité du son à se transformer en un instant. À l’hypothèse du désamour que suggère le titre La Haine de la musique, répond le seul geste possible pour un compositeur : créer, faire sonner, faire entendre, toucher au plus intime. 

Sur scène, les mots précis et précieux de Quignard lus par le comédien Pierre Baux et l’alto virtuose de Garth Knox se visitent, se répondent.


Distribution

Benjamin Dupé conception, musique, dramaturgie et mise en scène

texte d’après le livre La Haine de la musique de Pascal Quignard aux éditions Calmann-Lévy (1996)

Olivier Thomas éléments de scénographie

Christophe Forey lumière

Manuel Poletti collaboration informatique musicale Ircam

Julien Frénois son

avec 

Pierre Baux comédien

Garth Knox altiste


La presse en parle

« Un texte brillantissime d’érudition, de la haute voltige avec les mots soutenus par Pierre Baux, mis en tension par Garth Knox avec un violon écorché. » La Marseillaise


Créé le 18 juillet 2014 dans la cour du Jardin de la Vierge du Lycée Saint-Joseph à Avignon. Production : Comme je l’entends, les productions. Coproduction : SACD / Festival d’Avignon dans le cadre des Sujets à Vif. Avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Département des Bouches-du-Rhône, de la Ville de Marseille, de l’Adami, de la Spedidam et de la Sacem. Avec l’aide du CENTQUATRE-PARIS.