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Le spectacle

Forêt brûlée, instruments  de  musique brisés, éléments déchaînés... Ce tumulte, ce chaos n’effraient pourtant pas une troupe de conteurs et musiciens venue installer ses carrioles et tréteaux pour chanter la vie et l'amour. La vie réapparaît, la musique résonne. Leur parole est un chant qui circule, une énergie qui éveille les sens. L’art et l’amour se mesurant au désastre et à la mort ? C’est bien là tout le sens du mythe d’Orphée, affrontant les Enfers armé de sa seule lyre, de son seul chant, pour ramener son amour, Eurydice, parmi les vivants. 

Pour cette nouvelle mise en scène, Jean Bellorini a confié la réécriture théâtrale du célèbre mythe d'Orphée à Valère Novarina. La langue vibrante et exubérante de ce dernier dialogue ici avec des extraits de l'opéra éponyme de Monteverdi. Un opéra dont on dit qu'il fut le premier de l'histoire, une écriture sans cesse en train de se réinventer, un mythe universel, un théâtre de troupe joyeux où langage et musique avancent de concert – les deux matériaux de prédilection de Jean Bellorini. Tout ici est élan ! 

Jean Bellorini vient régulièrement  présenter ses mises en scène sur le plateau du théâtre de Caen : La Bonne Âme du Se-Tchouan de Brecht, Karamazov d’après Dostoïevski, Un instant d’après Proust ou l’opéra Rodelinda de Haendel.


Distribution

Jean Bellorini mise en scène

Sébastien Trouvé direction musicale 

en collaboration avec Jérémie Poirier-Quinot

Sébastien Trouvé, Jérémie Poirier-Quinot, Jean Bellorini et Clément Griffault compositions originales

Thierry Thieû Niang collaboration artistique

Jean Bellorini, Véronique Chazal scénographie

Jean Bellorini, Luc Muscillo lumières

Léo Rossi-Roth vidéo

Macha Makeïeff costumes

Cécile Kretschmar coiffures et maquillages

(9 comédiens, 6 instrumentistes)


Programme

en écho à L'Orfeo (1607), opéra de Claudio Monteverdi (1567-1643)

commande libre à Valère Novarina (né en 1947)


La presse en parle

« On se laisse captiver, sans se poser trop de questions, par la grâce de la poésie scénique, de l’atmosphère qui se crée sur le plateau. [...] Les comédiens, ici, sont merveilleux, ils arrivent à rendre extraordinairement vivante et concrète cette langue de Valère Novarina. » Le Monde

« La langue ogre du poète, conjuguée à L’Orfeo, de Monteverdi (1607), chanté et joué sur scène, aux fantaisies circassiennes, aux installations plastiques, aux contes et à la tragédie. L’art de Bellorini, nouveau patron du Théâtre national populaire de Villeurbanne est impur, hybride, païen, c’est ce qui fait souvent sa grâce, son ouverture au monde, sa familiarité. » Télérama

« Comme toujours chez Novarina, la langue est une tempête. On passe ainsi du récital baroque le plus formel au numéro de cabaret, grâce entre autres à la grande Anke Engelsmann. Entre les actes, illuminés, de carcasses de pianos, à pieds branlants et queues coupées. Chaque tableau est un ravissement. » Le Figaro

« Jean Bellorini fait valser les tableaux, tous d’une beauté époustouflante, danses, comédie, tragédie et stand-up en maelstrom puissant, troublant. Tragique, superbe, il signe un show hypnotique tout en nuance et finesse. » L'Œil d'Olivier


Spectacle créé le 23 octobre 2020 dans le cadre de la Semaine d'art en Avignon. 

Production : Théâtre National Populaire ; La Criée-théâtre national de Marseille. Coproduction : ExtraPôle Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Festival d’Avignon ; Théâtre de Carouge ; Grand Théâtre dev Provence, Aix-en-Provence ; Théâtre de la Cité-CDN Toulouse Occitanie ; Les Gémeaux-Scène Nationale de Sceaux ; MC2:Grenoble ; Théâtre Gérard-Philipe-centre dramatique de Saint-Denis ; Le Quai–CDN Angers Pays de la Loire ; Scène Nationale du Sud-Aquitain, Bayonne ; Anthéa-Antipolis Théâtre d’Antibes ; Scène Nationale Châteauvallon-Liberté.