Aller au contenu principal

Le spectacle

Figure majeure de la danse sud-africaine, Dada Masilo aime bousculer les grands classiques avec énergie en fusionnant les styles et les époques. Après Le Lac des cygnes et Gisele, elle s'inspire du mythique Sacre du printemps, déjà très novateur à sa création en 1913.
L’œuvre culte de Stravinsky est pour elle l’occasion de se plonger dans ses racines botswanaises et plus précisément la danse tswanaise. Au cœur de celle-ci : le collectif, la scansion, les rites et plus encore le désir sacrificiel. « Pour demander quelque chose aux ancêtres, vous devez être capable de donner quelque chose en retour. » Oui, mais que donner, que sacrifier ? Quelle valeur donner aux choses, aux autres ? Si Le Sacrifice reflète l’héritage culturel de Dada Masilo, il interroge aussi le mal que les humains se font à eux-mêmes. La chorégraphe livre une relecture extrêmement poignante du Sacre du printemps, affranchie des interprétations habituelles, portée par douze danseurs et quatre musiciens sud-africains.  
Originaire de  Johannesburg, passée par l’école d’Anna Teresa De Keersmaeker, Dada Masilo figure aujourd’hui parmi les chorégraphes les plus prisés de la scène internationale. 


Distribution

Dada Masilo chorégraphie
Ann Masina, Leroy Mapholo, Tlale Makhene, Nathi Shongwe composition musicale
David Hutt costumes
Suzette Le Sueur lumières, projections

avec 
Dada Masilo, Sinazo Bokolo, Refiloe Mogoje, Thandiwe Mqokeli, Lwando Dutyulwa, Thuso Lobeko, Songezo Mcilizeli, Steven Mokone, Lebo Seodigeng, Tshepo Zasekhaya danseurs
Ann Masina, Leroy Mapholo, Tlale Makhene, Nathi Shongwe musiciens


La presse en parle

« La grâce guerrière de la danseuse et chorégraphe sud-africaine Dada Masilo se repère immédiatement. La limpidité de son geste et sa présence mordante attestent du parcours sans fautes de celle qui a su adapter son tempérament à toutes les techniques. » Le Monde

« Fidèle à son style ébouriffant, la chorégraphe Dada Masilo fusionne danses contemporaine et tswana - une danse du Botswana. Dans un décor minimaliste qui exalte la frénésie et l'expressivité des gestes, Dada Masilo et sa troupe de danseurs, entourés de quatre musiciens, se meuvent sur une partition qui, tout en s'ancrant dans la culture tswana, résonne avec les audaces novatrices de Stravinsky. » Télérama

« La musique, composée en parallèle de la danse, se veut très librement inspirée des dissonances de la partition d’Igor Stravinsky. Le mouvement aussi voyage loin de Nijinski, Dada Masilo étant allée puiser la matière première de sa chorégraphie dans les danses rituelles du Botswana de ses ancêtres. » La Croix


Production : The Dance Factory.