Le spectacle
Lorsque le chagrin confisque tous les mots, reste la danse. Pour dire autrement la perte d’un proche mais aussi dépasser la tristesse, se souvenir et peut-être ensuite célébrer la vie, son miracle. Donnant chair et corps à l’entrelacs complexe des émotions suscitées par le deuil, la nouvelle création d’Angelin Preljocaj, Requiem(s), en est la preuve.
Cette fois-ci, Angelin Preljocaj a puisé dans sa propre histoire – le décès récent de plusieurs de ses proches – avec en tête les airs des requiems de Mozart et Ligeti, les musiques de Bach ou Messiaen, mais aussi les notes électriques et addictives du groupe de metal américain, System of a Down. Ici, grâce aux dix-neuf interprètes, c’est la danse, telle une procession des corps, qui se fait rituel et célébration. La troupe dit aussi la puissance du collectif face à la douleur du deuil. Des jeux de lumières et de matières – les costumes – dessinent d’enveloppants clairs-obscurs qui convoquent rituels et légendes liés à la mort, tout comme ses masques les plus cruels.
Figure de proue de la scène contemporaine depuis la fondation de sa compagnie en 1985, Angelin Preljocaj a régulièrement présenté ses créations au théâtre de Caen, alternant projets radicaux et ballets narratifs tels que Blanche Neige ou Le Lac des cygnes.
Distribution
Angelin Preljocaj chorégraphie
Éric Soyer lumières
Eleonora Peronetti costumes
Nicolas Clauss vidéo
Adrien Chalgard scénographie
Lucile Boulay, Elliot Bussinet, Araceli Caro Regalon, Leonardo Cremaschi, Lucia Deville, Isabel García López, Mar Gómez Ballester, Paul-David Gonto, Béatrice La Fata, Tommaso Marchignoli, Théa Martin, Víctor Martínez Cáliz, Ygraine Miller- Zahnke, Max Pelillo, Agathe Peluso, Romain Renaud, Mireia Reyes Valenciano, Redi Shtylla et Micol Taiana danseurs
La presse en parle
« Un spectacle total et hypnotique. » Télérama
« Le magistral ballet de la mort d’Angelin Preljocaj. […] De la naissance au royaume des morts, du cocon au cercueil, de la nudité originelle à celle du cadavre, Requiem(s) offre une traversée de la vie où l’individuel et le collectif se tiennent la main. » Le Monde
« Dire la mort et la vie à travers les corps avec le danseur et chorégraphe Angelin Preljocaj. » France Inter - 31 mai 2024
« Un choix musical hétéroclite alliant messes de requiem, chants médiévaux, rock ou nouvelles créations. [...] Il évoque la possibilité de la rage autant que d'une tristesse apaisée. Son Requiem(s) est donc aussi un spectacle joyeux et lumineux. » Radio France
Production : Ballet Preljocaj. Coproduction : La Villette – Paris ; Chaillot - Théâtre national de la Danse ; Festival Montpellier Danse 2024 ; Grand Théâtre de Provence ; Vichy Culture-Opéra de Vichy. Avec le généreux soutien de Madame Aline Foriel- Destezet.