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Le spectacle

Infâme et machiavélique, cruel et sanguinaire, tyrannique : les adjectifs ne manquent pas pour qualifier ce personnage parmi les plus noirs du théâtre shakespearien ! Tenu loin de la cour d’Angleterre à cause de sa difformité, Richard III entend bien accéder au trône et ne reculera devant rien pour cela, tuant ses frères, ses neveux, sa femme ! Et pourtant, son entourage ne soupçonne rien. L’homme est rusé et sait manier les mots. Complice ou otage, seul le public connaît la vérité.
Pièce de jeunesse, pièce de l’excès et de la démesure, Richard III interroge aussi les rouages de la politique et la puissance du langage. Puisque le monde est un théâtre et la politique un spectacle, Richard III pose aussi la question de la manipulation des masses. 
Grand connaisseur du théâtre élisabéthain et shakespearien, Guillaume Séverac-Schmitz, dans sa mise en scène, embrasse cette démesure, poussant à son paroxysme la représentation de la déchéance et du culte du mal. Sur scène, la compagnie Eudaimonia donne toute sa bouillonnante énergie dans une grande fête pétaradante et sanglante !


Distribution

Guillaume Séverac-Schmitz conception et mise en scène
Clément Camar Mercier traduction et adaptation
Emmanuel Clolus scénographie
Hortense Girard conseillère artistique
Philippe Berthomé création lumière
Géraldine Belin création son
Emmanuelle Thomas création costumes

avec 
Jean Alibert, Louis Atlan, Martin Campestre, Aurore Paris, Thibault Perrenoud, Nicolas Pirson, Julie Recoing, Anne-Laure Tondu, Gonzague Van Bervesselès comédiens 


Programme

pièce en cinq actes de William Shakespeare (1564-1616)

 


La presse en parle

« On rit souvent à ce spectacle effarant. Le tragique et l'horrible alternent avec le comique hénaurme. [...] Un vigoureux esprit de troupe anime les dix interprètes (pour une vingtaine de rôles).[...] Un cheval, un cheval, mon royaume pour un cheval ? Trois heures durant, on a galopé ! » Le Canard enchaîné

« On est du côté d’un grand théâtre « élitaire pour tous », tenu, très libre et audacieux, tel le jeune Shakespeare même. A voir et revoir. » lejournaldarmelleheliot.fr

« Jeux de lumières, gaz fumigènes, escaliers mobiles de métal, piédestaux de hauteur grandiose d'un métal noir et nu, rappels des images royales de gisants de cathédrale; baignoire blanche à la Marat, lit de drap immaculé puis maculé de mourant pour le roi Édouard, la vie se joue entre le rêve et le cauchemar, la lumière et l'ombre, la vie et la mort, la joie et les pleurs : vivre... Et mourir. Un spectacle fulgurant, alerte et hanté sur les noirs manigances d'un tyran cruel et maudit. » webtheatre.fr


Coproduction : La MAC-Maison des Arts de Créteil ; le ThéâtredelaCité-CDN de Toulouse Occitanie ; le théâtre de Caen ; le Montansier-théâtre de Versailles ; le théâtre de Nîmes scène conventionnée d’intérêt national art et création danse contemporaine ; Château Rouge-Annemasse – scène conventionnée au titre des nouvelles écritures du corps et de la parole ; le théâtre Jean-Arp de Clamart – scène conventionnée d’intérêt national Art et création ; Le Cratère, Scène nationale Alès ; Théâtre Molière Sète Scène nationale Archipel de Thau. Avec le soutien du Conseil départemental de l’Aude, de la Région Occitanie, du ministère de la Culture-DRAC Occitanie, de l’Adami, du GIE Fondoc et la participation artistique du Jeune Théâtre National (JTN) et du Théâtre National de Bretagne.