Le spectacle
Héritier d’une longue lignée de musiciens, François Couperin, malgré sa modestie et sa discrétion, a su conquérir le cœur épris de musique de Louis XIV. Proche du Roi-Soleil qui admire son art de toucher le clavecin, responsable de l’éducation musicale de la famille royale, le compositeur se consacre à l’écriture d’œuvres intimistes.
Passé à la postérité essentiellement pour ses pièces pour clavecin, Couperin n’en laisse pas moins une vaste production de musique de chambre, notamment deux suites pour viole et basse continue, fait exceptionnel à l’époque alors qu’il n’est pas violiste.
Publiées l’année de la mort de Marin Marais – l’illustre violiste de la cour –, ces pièces témoignent d’une vraie originalité, sommet de raffinement et de sensibilité. Leur genèse reste mystérieuse, tout comme la signification de certains titres poétiques ou plus cocasses.
En miroir des deux suites, des transcriptions de pages de clavecin complètent le programme. Ce concert est également l’occasion de découvrir autrement trois instrumentistes engagés dans la vie de Correspondances au côté de son fondateur Sébastien Daucé, animés par la même passion pour la musique du Grand Siècle.
Distribution
Mathilde Vialle, Louise Bouedo-Mallet violes de gambe
Thibaut Roussel théorbe et guitare baroque
Sébastien Daucé clavecin
Programme
François Couperin (1668-1733)
1re suite des pièces de viole avec basse continue, en mi mineur
La Chazé
La Ménetou
2e suite des pièces de viole avec basse continue, en la majeur
Étienne Le Moyne (1624-1689)
Prélude pour théorbe
Robert de Visée (1650-1725)
Les Sylvains (transcription d’une pièce de clavecin de François Couperin)