Le spectacle
Dans un petit cimetière d’Amérique du Sud, un squelette est sorti de terre. Ces restes sont-ils ceux du Général Tarquin, en fuite depuis des années ? Populaire chanteuse de tango qui fait danser toute la ville, Marta est l’une des dernières à l’avoir vu. Mi-burlesque, mi-sérieux, l’inspecteur Ravier commence ses investigations...
La metteure en scène Jeanne Candel (complice de Samuel Achache et artiste associée à l’Opéra Comique, elle codirige avec lui le Théâtre de l'Aquarium à Paris), et l’écrivain et photographe Aram Kebabdjian interrogent ici les multiples facettes du mal, ses accointances avec la musique. Même le plus horrible des hommes peut aimer la musique… S’ils revisitent l’histoire de Lucrèce dont le viol puis le suicide mirent fin à la monarchie de Rome, ils se sont également inspirés de la fuite des Nazis en Amérique du Sud.
Cinq acteurs chanteurs et un quatuor d'acteurs musiciens (accordéon, violon, violoncelle et clarinette) portent ce drame lyrique, un théâtre indissociable de la musique. Pour cette nouvelle création, Florent Hubert (largement salué pour Le Crocodile trompeur, Didon et Énée, Orfeo – Je suis mort en Arcadie et Traviata, Vous méritez un avenir meilleur) compose une partition qui emprunte au baroque, en particulier à la cantate La Lucrezia de Haendel, mais aussi aux traditions populaires sud-américaines.
Focus ! Titulaire d’un doctorat en histoire de la philosophie sur Kant et la géographie, Aram Kebabdjian est antiquaire et marchand de livres anciens. Cest au contact des tableaux et des éditions originales qu’il a écrit Les Désœuvrés (Le Seuil) pour lequel il remporte le prix du Premier Romandécerné par la Société des Gens de Lettres.
Distribution
Jeanne Candel mise en scène
Florent Hubert musique
Aram Kebabdjian livret
Lisa Navarro scénographie
Pauline Kieffer costumes
Anne Voglia lumières
avec
Florent Baffi, Delphine Cottu, Myrtille Hetzel, Antonin-Tri Hoang, Léo-Antonin Lutinier, Agathe Peyrat, Marie Salvat
Programme
drame lyrique pour chanteurs, comédiens, cantate de Georg Friedrich Haendel (1685-1759) et orchestre de bal
La presse en parle
« Fidèle à son style d’écriture au plateau, La vie brève déverse aussi sa fantaisie de dialogues en rupture ou de situations décalées. » Libération
« Ce Tarquin dans la jungle est un plaisir pour l'œil, l'oreille et l'esprit. Jeanne Candel renoue avec sa verve créatrice, en mixant images fortes, séquences absurdes, flashs tragiques et gags irrésistibles. » Les Echos
« Une recherche très intéressante entre texte et musique, avec des interprètes formidables. » France Culture
« Un conte lyrique singulier sur la figure du mal. Quelle fable vénéneuse que ce spectacle orchestré comme un conte musical par Jeanne Candel ! [...] Chapeau ! » Télérama
« Il y a dans ce spectacle [...] des tableaux vivants qui impriment la rétine pour longtemps, des images mouvantes qui viennent se créer de toute pièce sous nos yeux éberlués, une façon unique d’aller exhumer la beauté là où on ne l’attend pas, au milieu du désordre et du chaos, des décombres et d’un encombrement toujours grandissant de l’espace scénique. » Pariscope
« On retrouve la fantaisie, la loufoquerie, l’inventivité et la singularité assumées d’artistes à l’univers détonnant dans certains moments qui sont du pur génie comme l’attaque du plancher au marteau-piqueur sur un air chanté a cappella ou bien la phénoménale sortie des eaux de l’assassin fugitif en slip de bain et palmes aux pieds. » Sceneweb
Production : La vie brève. Coproduction : Nouveau théâtre de Montreuil-CDN ; Le Théâtre de Lorient-Centre dramatique national de Bretagne ; La Comédie de Valence-Centre dramatique national Drôme-Ardèche. Avec le soutien d’Arcadi Ile-de-France.