Aller au contenu principal

Le spectacle

ballet chanté pour cinq voix et un orchestre (1933) de Kurt Weill (1900-1950)

sur un texte de Bertold Brecht (1898-1956)

créé le 7 juin 1933 au Théâtre des Champs-Élysées

1933. Le monde bascule. Hitler est élu. En cette année noire où les Nazis brûlent les livres, Bertold Brecht, exilé, écrit un seul texte : Les Sept Péchés capitaux des petits bourgeois. Un texte insolent, grinçant et courageux qui dénonce bourgeoisie et clergé s’agenouillant devant la loi du plus fort. 

Comment ce texte peut-il résonner aujourd’hui ? C’est ce sens politique que Jacques Osinski, metteur en scène pour le théâtre comme pour l’opéra, explore ici dans ce spectacle alliant musique, chant, danse et vidéo : que sommes-nous prêts à compromettre pour accéder à nos rêves ? Dans une sorte de road movie dont l’esthétique évoque Jim Jarmusch ou David Lynch, défilent les images d’une Amérique fantasmée. De ville en ville, la jeune et innocente Anna se frotte aux turpitudes d’un capitalisme triomphant pour réaliser les rêves des siens : acquérir une maison. 

Exilé comme Brecht, Kurt Weill signe une partition en sept mouvements, intégrant valse, fox-trot, marche, tarentelle. C’est à l’Orchestre Régional de Normandie, exceptionnellement dirigé par Benjamin Levy, qu’en revient l’interprétation. Chef principal de l'Orchestre de Cannes, très demandé sur les scènes symphoniques et lyriques européennes, Benjamin Levy a notamment collaboré avec la compagnie Les Brigands et a fondé l’orchestre  de  chambre  Pelléas. 

Jacques Osinski a présenté L’Avare et Bérénice, au théâtre de Caen, respectivement en 2016 et 2018.


Distribution

Orchestre Régional de Normandie 

Benjamin Levy
direction musicale

Jacques Osinski mise en scène

Yann Chapotel scénographie, vidéos

Catherine Verheyde lumière

Hélène Kritikos costumes

Noémie Ettlin mouvements

avec 

Guillaume Andrieux, Florent Baffi, Noémie Ettlin, Manuel Nuñez Camelino, Natalie Pérez, Camille Tresmontant



 


La presse en parle

« Une relecture agile et épurée. [...] Une merveille de mobilité stylistique. [...] Une pièce surprenante et hybride. » La Terrasse

« Cette pièce peut donc autant se lire comme la lutte entre le bien et le mal qui ébranle chaque individu que comme la critique d'un monde gouverné par l'argent. Le périple de deux Anna à travers l'Amérique relève alors du voyage initiatique. » Les Échos

« Dans cette production ingénieuse, élégante et touchante des Sept Péchés capitaux de Bertold Brecht et Kurt Weill, Natalie Pérez illumine la scène. » La Croix


Production : compagnie l’Aurore Boréale. Coproduction : théâtre de Caen. Avec le soutien de la Région Île-de-France et de la Ville de Paris. Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet. La compagnie L’Aurore Boréale est subventionnée par la DRAC-Île de France.