Le spectacle
Tandis que le Roi-Soleil brille à la cour de Versailles, Charles XI de Suède se fait appeler le Soleil du Nord. À la cour suédoise, comme ailleurs, le monarque absolu entretient un lien puissant avec la musique, censée faire résonner le pouvoir royal. Loin de vouloir créer
un « art national », Charles XI entend faire de Stockholm un carrefour des musiques européennes. Il rassemble ainsi autour de lui la fine fleur des compositeurs de l’époque, qu’ils viennent de Suède, d’Allemagne ou d’Italie. C’est grâce à une importante collection de partitions rassemblée par Gustav Düben, le maître de la chapelle royale, que nombre d’œuvres sont parvenues jusqu’à nous. Ces pages de musique sacrée, toutes splendides et exaltantes, s’interrogent sur le sens de la vie et évoquent les infinies variations de la mélancolie, entre chant de louange et lamentation. À l’instar du précédent opus du tandem Daucé / Richardot, Perpetual Night, ce nouveau programme de l’ensemble Correspondances a fait l’objet d’un enregistrement chez harmonia mundi (Diapason d’or).
Distribution
Correspondances
Sébastien Daucé direction
Lucile Richardot mezzo-soprano
Programme
David Pohle (1624-1695)
Giuseppe Peranda (1625-1675)
Johann Christoph Bach (1642-1703)
Vincenzo Albrici (1631-1687)
Christian Ritter (1645/50-1717/25)
Franz Tunder (1614-1667)
Sebastian Knüpfer (1633-1676)
Johann Krieger (1651-1735)
Johann Fischer (1646-1716/17)
La presse en parle
« Avec son timbre dont séduisent infiniment les ombres autant que les éclats, avec son verbe aux inflexions uniques, la voix de Lucile Richardot marque d’une empreinte profonde les pages qu’elle défend. » Diapason (Diapason d'or)
« Fascinante escapade nordique. » Télérama (TTTT)
« Jubilation et émotion. » La Croix
En savoir plus
Opéra, théâtre musical, concerts : Lucile Richardot se produit régulièrement sur la scène du théâtre de Caen. Encore récemment dans le rôle de la Pythonnisse dans notre production David et Jonathas de Charpentier, elle fut aussi l'inoubliable Reine de la Nuit dans l'une des productions phares du théâtre de Caen, Le Ballet royal de la nuit. Ou encore Arsilda, Régina di Ponto sous la direction de Václav Luks et dans la mise en scène de David Radok. La saison dernière, elle était à l'affiche de L'Uomo femina, mis en scène par Agnès Jaoui et coproduit par le théâtre de Caen. Fidèle complice de Correspondances, ensemble en résidence au théâtre de Caen dirigé par Sébastien Daucé, Lucile Richardot s'est également produite avec eux sur la scène du théâtre de Caen dans Songs (en 2018) sur une mise en scène de Samuel Achache ou encore dans Cupid and Death (en 2021) de Matthew Locke, mis en scène par Jos Houben et Emily Wilson. Elle est sacrée artiste lyrique de l'année aux Victoires de la musique 2025. Cette saison, elle sera également à l'affiche de Musiques interdites, mis en scène par David Lescot et dont la création se fera au théâtre de Caen les 13 et 14 novembre.