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Le spectacle

Dans les brumes du mystérieux royaume d'Allemonde, Mélisande, mariée à Golaud, s'éprend de Pelléas, le frère de son mari, d'un amour interdit et sans espoir. Inspirées de la célèbre légende de Tristan et Yseult, les amours adultères et sensuelles de Pelléas et Mélisande ont inspiré à Maeterlinck une pièce symboliste éponyme qui a fait date et à Debussy son unique opéra. Une œuvre qu'il aura mis dix ans à écrire, soucieux de suivre au plus près la langue poétique de la pièce, le mystère de son sujet mais aussi de s'éloigner d'un lyrisme trop démonstratif.
Daniel Jeanneteau – qui avait signé l'hypnotique mise en scène du Nain de Zemlinsky joué au théâtre de Caen en 2019 – imagine aujourd'hui une Mélisande pleine de vitalité et de détermination, loin de la figure éthérée qui la représente bien souvent. 
Habitué désormais du théâtre de Caen, l'ensemble Les Siècles sera dirigé par Nicolas Simon, chef associé et par ailleurs chef principal de l'Orchestre de Caen. Figurant parmi les meilleurs  interprètes de Debussy, ils s'emparent ici avec brio des subtilités de cette partition culte. Créée à l'Opéra de Lille pour une captation, cette nouvelle production de Pelléas et Mélisande a aussi fait l'objet d'un enregistrement édité chez harmonia mundi.


Distribution

Les Siècles
Chœur de l’Opéra de Lille
Nicolas Simon
direction musicale
Daniel Jeanneteau mise en scène et scénographie
Maud Morillon assistanat à la mise en scène (à Caen)
Benjamin Garzia assistanat à la musique

avec 
Julien Behr Pelléas
Alexandre Duhamel Golaud
Vannina Santoni Mélisande
Marie-Ange Todorovitch Geneviève
Patrick Bolleire Arkel
Louis Morvan le médecin
Hélory L’Hernault-Roulière (24 mai) et Edgar Combrun (26 mai) de
La Maîtrise de Caen Yniold


Programme

opéra en cinq actes de Claude Debussy (1862-1918)
sur un livret de Maurice Maeterlinck (1862-1949)
créé le 20 avril 1902, à l'Opéra Comique, à Paris

chanté et surtitré en français 


La presse en parle

« Les musiciens […] jouent cette partition avec une violence et une sensualité exacerbées, accentuant les angles, surlignant les couleurs, prenant en charge la dramaturgie (les bassons menaçants de la scène des souterrains), affirmant enfin l’ascendant wagnérien qui frémit çà et là dans la marmite orchestrale. » Le Monde

«  Un rideau de pluie, de savants jeux lumières et quelques discrets fumigènes suffiront à assurer les changements d’ambiance. Pourtant, aucune monotonie ne gagne le spectacle sans esbroufe et d’une loyauté totale, tant la direction d’acteurs en est fouillée, exacerbant les affects et les péripéties du drame, conférant aux personnages une épaisseur peu commune. » Diapason Mag

« Le tout ne manque d’aucun ressort ni d’aucune virtuosité pour pimenter le drame et rendre justice à une partition jouée dans la totalité de ses scènes et interludes. » Forum Opéra

«  À l’image de son abîme central aspirant toute tentative de vie, la mise en scène de Daniel Jeanneteau évoque un drame des plus captivants, dans toute la primitivité et la nudité de l’action. » Olyrix 


Nouvelle production de l'Opéra de Lille. Coproduction : théâtre de Caen ; Les Siècles.