Aller au contenu principal

Les mois à venir feront la part belle aux jeunes talents caennais sur notre plateau ! Signalons d’abord le retour de Jeanne Desoubeaux, metteuse en scène d’origine caennaise, avec deux créations enthousiasmantes au croisement de l’opéra et du théâtre musical. Où je vais la nuit fait écho aux représentations de janvier dernier du célèbre opéra de Gluck, Orphée et Eurydice, dans un cabaret chanté à la fois drôle et tendre. Humour aussi mais vision engagée pour sa relecture du Carmen de Bizet avec, en toile de fond, les violences faites aux femmes. L’occasion de retrouver un autre artiste caennais : le baryton Jean-Christophe Lanièce, ancien élève de La Maîtrise de Caen. Le claveciniste Yoann Moulin, ancien Maîtrisien caennais également, reviendra à Caen pour trois concerts d’inspiration anglaise.

Quant aux jeunes Maîtrisiens d’aujourd’hui, ils seront la tête d’affiche de notre prochaine production : O Future. Une fable d’aujourd’hui où des adolescents, inquiets du sort de la planète, partent en quête d’un avenir meilleur. Cette création signe le retour à Caen de Bernard Kudlak, cofondateur du Cirque Plume que vous êtes venus applaudir à maintes reprises. Cosignant la mise en scène, il convie trois circassiens aux côtés des talents de La Maîtrise de Caen. Ceux-ci seront exceptionnellement rejoints sur scène par le San Francisco Girls Chorus avant d’aller jouer à leur tour aux États-Unis. Un partenariat et un échange riches de symboles à l’heure des commémorations du D-Day !

À ne pas manquer : la nouvelle mise en scène de Laurent Pelly, L’Impresario de Smyrne, scènes de la vie d’opéra. Une pièce impertinente et drôle au plus haut point où Natalie Dessay excelle dans son propre rôle : chanteuse d’opéra ! Ce sont des femmes tout aussi talentueuses qui ont inspiré à Correspondances, notre ensemble en résidence, un programme inédit : Le Concert secret des dames. Muses et musiciennes, trois mystérieuses femmes italiennes ont subjugué la cour en leur temps – à la fin du XVIe siècle – par leur voix et leur maestria. Maestria toujours avec l’ultime trilogie symphonique de Mozart, portée haut par Julien Chauvin et son Concert de la Loge.