Intégrale des Quatuors de Haydn – Saison VI, Concert #13

Le spectacle

Le Quatuor Cambini-Paris pourquit son audacieux défi : interpréter l’intégralité des 68 quatuors à cordes, composés par Joseph Haydn entre 1757 et 1803 !

Pour le premier rendez-vous de cette nouvelle saison, les musiciens jouent l’un des premiers quatuors à cordes que compose Haydn vers 1757, alors qu’il est invité dans la résidence de son mécène, le baron von Fürnberg. L’Opus 1 n° 2 fait partie des dix Quatuors Fürnberg. Ces « divertimenti a quattro » constituent les prémices d’un genre qui sera porté à son plus haut niveau.

Place ensuite aux Quatuors russes de l’Opus 33, publiés en 1781. Surnommé L’Oiseau, le Quatuor n° 3 distille une atmosphère pleine de légèreté et d’humour. L’ensemble donne aussi le quatuor Opus 64 n° 4, dédicacé à Johann Tost, violoniste de la famille Esterházy, au service de laquelle Haydn passe plus de trente ans.

Didier Wirth est propriétaire du château de Brécy et président de l’Institut européen des jardins et paysages. Comme une balade dans un jardin tout en broderies et motifs, il nous livrera les secrets d’un art du jardin qui touche à l’intime tout autant qu’au politique. Des jardins historiques aux jardins contemporains remarquables, ces espaces dessinés racontent une pratique qui oscillent entre l’architecture classique et l’expression libre.

FOCUS

Créateur de la Fondation des Parcs et Jardins de France, Didier Wirth est avant tout un passionné de jardins historiques. En 1992, avec son épouse, il investit le domaine de Brécy, entre Caen et Bayeux. Le couple restaure les éléments d’architecture, complète le jardin et embellisse le paysage alentour. « Pour être pérennes, les jardins doivent être entretenus avec soin, mais ils doivent aussi être aimés. En 1992, Brécy ne peut rêver mieux : le couple qui investit les lieux est connu pour sa passion, sa compétence et son immense culture. Barbara et Didier Wirth sont des figures emblématiques du jardin,  elle pour son talent à les concevoir, lui pour son engagement à les défendre. [...] Chez les Wirth, on parle jardin, on pense jardin, on respire jardin», écrit Alain Baraton, dans son Dictionnaire amoureux des jardins, paru chez Plon.