Cendrillon

Le spectacle

opéra-comique en trois actes de Nicolas Isouard dit Nicolò (1775-1818)
sur un livret de Charles-Guillaume Étienne, d’après le conte de Charles Perrault
créé le 22 février 1810 à l’Opéra-Comique

Une pantoufle de vair, deux méchantes demi-sœurs, un prince charmant... Vous devinez ? C’est que Cendrillon traverse siècles et modes avec succès. Alliant quête amoureuse, parcours initiatique et magie, ce conte parmi les plus populaires de Perrault a souvent été porté sur la scène lyrique (Isouard, Rossini, Massenet) comme à l’écran. 
Avant d’inspirer La Cenerentola de Rossini, la Cendrillon d’Isouard connaît gloire et succès pendant plusieurs décennies après sa création en 1810. Traduite dans plusieurs langues, imitée à plusieurs reprises, elle est pour son compositeur un opéra féerique, conjuguant le merveilleux des contes de fées, des passages d’une remarquable virtuosité vocale et des airs populaires tour à tour drôles et émouvants. Metteur en scène de théâtre et d’opéra, Marc Paquien se démarque ici en exacerbant à dessein l’aspect comique de l’œuvre. Mais sous l’humour, pointe une ironie très actuelle : la discrétion et l’authenticité disparaissent sous la tyrannie du paraître.  
Marc Paquien et Julien Chauvin avaient déjà collaboré ensemble pour la création de Phèdre de Lemoyne au théâtre de Caen (2017), à l’initiative comme ici du Palazzetto Bru Zane, Centre de musique romantique française situé à Venise. À la tête du Concert de la Loge, Julien Chauvin est désormais bien connu du public du théâtre de Caen où il a entrepris, avec son quatuor Cambini-Paris depuis quatre saisons, de donner l’intégrale des Quatuors à cordes de Haydn !