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Le spectacle

Fort de son chant et de son amour, Orphée espère braver la mort pour ramener Eurydice des Enfers. Seule contrainte : ne pas se retourner au risque de la perdre une seconde et dernière fois. Traversant siècles et registres, la légende d'Orphée est l'un des plus fascinants mythes contés par Ovide. Peut-être parce qu'elle demeure l'allégorie universelle du triomphe de l’art et de l’amour face à la mort. 

Ce geste, risqué mais si tentant, d'Orphée se retournant, Aurélien Bory le traduit sur scène en utilisant un astucieux dispositif optique, le Pepper's Ghost. Ce cadre se joue des volumes, des reflets et de la gravité et symbolise aussi la frontière séparant vivants et défunts. Subtils jeux dans l’espace, clairs-obscurs envoûtants, gestuelles sobres : le metteur en scène déploie ici tout son savoir-faire. 

Une nouvelle fois, Raphaël Pichon, à la tête du chœur et de l’orchestre Pygmalion, signe une interprétation magistrale. Servi par des solistes d'exception et un chœur saisissant d’intensité, Orphée et Eurydice, ici dans la version française remaniée par Berlioz, fut l'un des succès de l'année 2018 à l'Opéra Comique à Paris.


Distribution

Raphaël Pichon direction musicale

Aurélien Bory mise en scène et décors

Taïcyr Fadel dramaturgie

Pierre Dequivre décors

Manuela Agnesini costumes

Arno Veyrat lumières

Hugues Cohen assistanat à la mise en scène

Pygmalion chœur et orchestre

avec

Kate Lindsey, Hélène Guilmette, Léa Desandre solistes

Claire Carpentier, Élodie Chan, Tommy Entresangle, Charlotte Le May, Coralie Minguet, Margherita Mischitelli danseurs et circassiens


Programme

opéra en quatre actes de Christoph Willibald Gluck (1714-1787)

sur un livret français de Pierre-Louis Moline

version remaniée par Hector Berlioz (1803-1869) créée le 19 novembre 1859 au Théâtre-Lyrique

chanté et surtitré en français


La presse en parle

« Les chœurs sont impeccables et l'orchestre de très haut niveau. On tient là une qualité de production comme on en voit rarement. » Le Figaro

« Mise en scène inventive, bonheur orchestral et vocal. » Télérama

 


Production : Opéra Comique. Coproduction : Opéra de Lausanne ; Opéra Royal de Wallonie ; théâtre de Caen ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Opéra Royal de Versailles. Dans le cadre du partenariat Beijing Music Festival/Opéra Comique.