Le spectacle
Le festival itinérant Osez Haydn ! pose ses valises et ses partitions au théâtre de Caen. Initiés en 2018 par Julien Chauvin, directeur du Concert de la Loge et premier violon du Quatuor Cambini-Paris et fervent défenseur de Joseph Haydn, les week-ends Osez Haydn ! mixent concerts, conférences, lectures, dégustations, expositions, ateliers... Des propositions pour tous les sens, tous les goûts et tous les âges ! Comme ce goûter-musique autour du concert pédagogique « Les Bêtises de Papa Haydn »... Un rendez-vous comme une évidence puisque depuis neuf saisons, le théâtre de Caen programme l’intégrale des 68 quatuors de Haydn avec le Quatuor Cambini Paris – une véritable aventure musicale commencée en 2016 dont ce week-end fêtera l'ultime saison. Ce temps fort vous permettra aussi de découvrir un Haydn plus intime et vous plongera dans son siècle cosmopolite et inspiré. Un week-end ludique, festif et gourmand pour petits et grands, à vivre en famille et en compagnie de... Joseph Haydn !
ÉCHAPPÉE VIENNOISE
vendredi 21 mars, à 20h, théâtre de Caen
Joseph Haydn (1732-1809)
Trio n° 43 Hob XV:27 en do majeur
Trio all'ungarese n° 39 en sol majeur
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Trio Opus n° 1 mi bémol majeur
Julien Chauvin violon
Justin Taylor clavecin
Victor Julien-Laferrière violoncelle
Avec Wolfgang Amadeus Mozart, Ludwig van Beethoven est l’autre génie de la musique que rencontre Joseph Haydn. Même si leur tempérament respectif ne permet pas aux deux plus grands compositeurs de leur époque d’entretenir des relations apaisées, l’influence du maître sur son disciple est indéniable. Pour témoigner de cette filiation, ce concert nous ouvre grand les portes des salons viennois du XVIIIe siècle. Au programme, des trios écrits par les deux musiciens entre 1795 et 1797. Si ceux de Haydn appartiennent à ses années de maturité, les premiers trios de Beethoven publiés sous l’Opus 1 marquent le début officiel de la carrière du compositeur, peu de temps après son arrivée à Vienne. Pour faire résonner ces pièces, comptons sur le dialogue sensible et virtuose d’artistes de renom du répertoire chambriste : Julien Chauvin au violon, Justin Taylor au clavecin et Victor Julien-Laferrière au violoncelle, qui figurent parmi les plus belles révélations de la scène classique de ces dernières années.
HAYDN LYRIQUE ET SYMPHONIQUE
samedi 22 mars, à 20h, théâtre de Caen
Joseph Haydn
Concerto pour violoncelle n° 1 en do majeur Hob VIIb:1
Symphonie n° 88 en sol majeur
airs d'héroïnes extraits des opéras : Armida, Orlando Paladino,
Il Mondo della Luna
Le Concert de la Loge
Julien Chauvin direction et violon
Victor Julien-Laferrière violoncelle
Mélissa Petit soprano
Les deux œuvres qui ouvrent ce programme sont parmi les plus connues de Haydn. L'ardeur du dernier mouvement du Concerto pour violoncelle, l'une des pièces majeures du répertoire pour violoncelle, lui confèrera une certaine popularité. Dans la Symphonie n° 88, Haydn dont on dit qu'il est le père de la symphonie, démontre tout son talent et toute son imagination : maîtrise technique, richesse des détails, utilisation des vents. Suivent des extraits d'opéras composés par Haydn qui se passionnait pour le genre, parmi lesquels Armida, inspiré du poème du Tasse. Composé d'après l'Arioste, Orlando Paladino qui mêle le tragique et le comique fut l'opéra le plus populaire de Haydn de son vivant. Quant à Il Mondo della Luna, il est composé sur un livret de Goldoni. La soprano Mélissa Petit prête sa voix à ces héroïnes.
LES SEPT DERNIÈRES PAROLES DU CHRIST EN CROIX
dimanche 23 mars, à 15h30, église Notre-Dame de la Gloriette
Joseph Haydn
Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix – version pour quatuor
Les solistes du Concert de la Loge
Julien Chauvin direction et violon
En interprétant Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix, les solistes du Concert de la Loge mettent en lumière l’une des plus célèbres pièces de musique sacrée de Joseph Haydn. Cette œuvre profondément méditative, appelant à l’introspection, nous invite à sonder une nouvelle facette du génie musical du compositeur. Bien qu’il soit isolé au château d’Eisenstadt au service du prince Esterházy, Haydn voit sa célébrité gagner l’Europe entière. La commande des Sept Dernières Paroles du Christ en croix vient ainsi d’Espagne. Destinée à l’office du Vendredi Saint, l’œuvre est créée en 1786 à l’église Santa Cueva de Cadix. Il s’agit pour Haydn d’écrire la musique instrumentale jouée entre chacune des paroles du Christ dites par le prêtre. Un véritable défi pour le compositeur qui ajoute à ces sept mouvements lents, une introduction et un final évoquant un tremblement de terre.
Distribution
Échappée viennoise
vendredi 21 mars, à 20h, théâtre de Caen
Julien Chauvin violon
Justin Taylor clavecin
Victor Julien-Laferrière violoncelle
Haydn lyrique et symphonique
samedi 22 mars, à 20h, théâtre de Caen
Le Concert de la Loge
Julien Chauvin direction et violon
Victor Julien-Laferrière violoncelle
Mélissa Petit soprano
Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix
dimanche 23 mars, à 15h30, église Notre-Dame de la Gloriette
Les solistes du Concert de la Loge
Julien Chauvin direction et violon
Programme
Échappée viennoise
vendredi 21 mars, à 20h, théâtre de Caen
Joseph Haydn (1732-1809)
Trio n° 43 Hob XV:27 en do majeur
Trio all'ungarese n° 39 en sol majeur
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Trio Opus n° 1 mi bémol majeur
Haydn lyrique et symphonique
samedi 22 mars, à 20h, théâtre de Caen
Joseph Haydn
Concerto pour violoncelle n° 1 en do majeur Hob VIIb:1
Symphonie n° 88 en sol majeur
airs d'héroïnes extraits des opéras : Armida, Orlando Paladino,
Il Mondo della Luna
Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix
dimanche 23 mars, à 15h30, église Notre-Dame de la Gloriette
Joseph Haydn
Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix – version pour quatuor
La presse en parle
« Haydn est bien vivant dans ce programme par la vitalité de sa musique mais aussi par l'empreinte qu'il a laissée sur son siècle musical, ses contemporains et élèves. » Olyrix
« Avec un week-end consacré à Haydn, le public messin a pu découvrir toutes les facettes du compositeur viennois autant décrié qu’adulé de son vivant. [...] L’occasion d’explorer les multiples facettes du compositeur du XVIIe que Wagner surnommait avec malice “le laquais impérial”. On est ainsi revenu sur l’œuvre abondante du maître, qui illustre parfaitement le passage du baroque au romantisme: une centaine de symphonies, 60 quatuors à cordes, 40 concertos, 60 sonates pour piano. » Le Figaro
En savoir plus
De nombreux rendez-vous en entrée libre ponctueront le week-end : ils seront communiqués ultérieurement.